Dans les choux-cailloux-hiboux
Il commençait à faire froid quand ils ont découvert ces minuscules champs ( qu'on appellerait "potagers" chez nous, mais bon, on ne va rien dire). Celui des carottes avait déjà été ramassé et ils se sont précipités pour glisser dans leurs poches ( discrètement, vous vous en doutez) les légumes restés au sol, fantasmant que deux cochons d'Inde réussiraient à ingurgiter 14 carottes et 27 feuilles de choux. Une, puis une autre, encore une autre, ils seraient allés jusqu'à la maison de l'ogre si leurs parents n'avaient insisté pour qu'ils pressent le pas. En effet la nuit tombait ( ben quoi ? 14h30, c'est une bonne heure pour un coucher de soleil, si on y pense) et les hiboux allaient commencer à chanter la sérénade.
Mais le plus médusant, c'était de découvrir les choux. "Ce sont des vrais ? C'est si gros que ça, un chou ?" ( ben voui, mon chérisson, si tu les gaves d'engrais tu en prends bien soin ).
Mais le plus médusant, c'était de découvrir les choux. "Ce sont des vrais ? C'est si gros que ça, un chou ?" ( ben voui, mon chérisson, si tu les gaves d'engrais tu en prends bien soin ).